Préambule personnel :

Lorsque j’ai vu paraître cet ouvrage, ma pile de livres encore à lire étant déjà bien haute, je ne pensais pas l’acheter, jusqu’au moment où Jocelin Morisson a annoncé que ce livre ferait date ! J’ai donc craqué, et je ne le regrette pas. Je l’ai lu à mon rythme, à pas lents, extrudant les propos des auteurs, soulignant de-ci delà, et prenants quelques notes réflexives. Toutefois, arrivé à la 2^e partie intitulée « Les entretiens » (page 215), je n’ai pas suivi le conseil des auteurs : « La lecture des entretiens nécessite un rythme plus lent … ». Que du contraire…. Je me suis permis de survoler, et seulement m’arrêter là où l’intuition me guidait, soulignant quelques phrases spécifiques significatives (pages 231, 256, 278, 279, 281, 301, 313, 325, 332, 369, 370, 391 et 409 ), dont l’une ou l’autre petite pépite transmise par Nicolas F. : « Âme : Un mot, une expression pour désigner et donner sens à ce qui n’en a pas. Une limitation d’une partie sans limites. La matière a voulu donner un nom à cette partie qui lui est familière, mais aussi tellement étrangère », ou : « L’être est simplement, il n’a pas à cheminer, il n’a donc pas de sens », ou encore : « Ne cherchez pas à comprendre la conscience, vivez-la, soyez-la pleinement, car vous l’êtes déjà ». Et ainsi, jusqu’à la 3^e partie, intitulée « Les concepts », qui nous emmène dans les essais de décryptages plus “scientifiques” (ma partie préférée). Donc, à vous de suivre votre rythme de lecture, selon votre intuition et votre ressenti…

Mon commentaire :

Ce livre nous présente, entre autres, une description relativement complète surl’ensemble des connexions avec les autres plans de conscience, dont un que l’on appelait ancestrallement : « l’au-delà ». Sylvie Dethiollaz et Claude Charles Fourrier nous apportent ici leur étude réalisée avec rigueur pendant plus de 20 ans. Impressionnant, troublant, et parfois nous rappelant des expériences personnelles ayant laissé une trace significative, ou, pour le moins, un chapelet de questions.

Qu’est-ce que la réalité ? Y a-t-il plusieurs réalités simultanées ? Prenons l’exemple de la télévision. Le programme que vous êtes en train de regarder, c’est votre réalité de l’instant, en adéquation avec votre conscience, sachant qu’il existe une multitude d’autres programmes qui sont, eux, au même moment, la réalité d’autres personnes. Mais, pour une même émission, en plus, il existe plusieurs perceptions non semblables d’une même réalité. Par ailleurs, le même événement pourrait être présenté de manières totalement différentes selon que vous regardiez une TV d’État (France 2, RTBF, etc.) ou C-news, ou même internet. Cela nous permet de comprendre que la réalité est probablement unique, mais multifacettes (multidimensionnelles) en fonction de notre perception (notre conscience), car nous n’en “cristallisons” qu’une seule. Il ne faut donc pas vous étonner de rentrer en discussion avec autrui, chaque être étant singulier, avec sa propre signature vibratoire !

Parfois, à travers leurs questions aux expérienceurs, on a l’impression que les auteurs cherchent à définir l’indéfinissable, l’innommable, le Divin, La Source, etc., appelez-le comme vous voulez en fonction de votre expérience ou de votre culture. Si cela me semble, personnellement, une incongruité, cela est parfaitement compréhensible pour des scientifiques. Néanmoins, les réponses à ces questions essentielles restent intimement et totalement personnelles, fruit d’un long chemin de réflexion et de méditation… N’est-il pas pas, dès lors, nécessaire de laisser une part de mystère, et, pour paraphraser un humble philosophe : « La vie ne demande pas à être expliquée, mais simplement vécue ! ». D’ailleurs, page 246, à travers Nicolas Fraisse : « Ces questions n’ont de sens que pour le mental ». Ouvrons-nous au ressenti de chacun, et œuvrons en ce sens avec notre cœur….

Les petites citations incontournables :

. Page 431 (note de bas de page) : «… parmi 2 explications d’un phénomène, la plus simple à plus de chances d’être vrai ».

. Page 437 : « Tout serait ondes, tout serait vibrations. / . Le temps serait une illusion : il n’y aurait ni commencement ni fin. / . La mort n’existerait pas : ce serait seulement un changement d’état de la conscience. / . Il n’existerait qu’une seule Conscience : notre sentiment d’en être séparé serait une illusion. / . La Conscience créerait la matière … ».

. Page 438 : « Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, penser en termes d’énergie, de fréquence, d’information et de vibrations ». Nikola Tesla.

. Page 453 : « Je crois en une vie après la mort, tout simplement parce que l’énergie ne peut pas mourir, elle circule, se transforme et ne s’arrête jamais ». Albert Einstein.

. Page 475 : «… s’il n’existe pas de monde physique en dehors de la conscience, c’est la conscience qui devient le fondement même de la réalité, le seul aspect irréductible de la nature… ».

. Page 478 : « L’âme des créatures est Une,  mais elle est présente dans chacune ; à la fois unité et pluralité, comme la lune qui se reflète dans les eaux ». Upanishad.

. Page 493 : « Le vide, ou “non-manifesté”, serait donc un réservoir infini de données. Il contiendrait toutes les potentialités encore incréées, sous forme de vibrations qui constitueraient le support de cette incommensurable information ».

. Page 510 : « Rien n’est impossible pour celui qui sait être celui qui EST ». “À travers” Nicolas F.

. Page 521 : «… notre unique liberté résiderait dans notre “état d’être”. Quelles que soient les circonstances extérieures, la véritable liberté consisterait à vivre en résonance avec notre “Être” ou “Soi supérieur”, qui serait plénitude, joie et amour ».

. Page 536 : « Le savant infatigable et obstiné, cherchant à tout connaître et s’efforçant d’en trouver les lois fondamentales, finira très probablement sans connaître le Tao. Cette philosophie simple et facile à observer par un ignorant est presque impossible à comprendre pour un savant ». Nyoiti Sakurazawa.

. Page 563 : « Ce livre est un appel vibrant à retrouver le sens profond de notre existence, en faisant taire notre intellect au profit de notre intuition et s’ouvrant aux réalités subtiles et invisibles ».