Préambule :

Prenant des notes tout au long de ma lecture, et soulignant les phrases qui me semblent essentielles, je ne relis jamais un livre, même si j’y replonge de temps à autre pour aller chercher des informations… déjà mises en exergue (sauf synchronicités nouvelles, cela va de soi). Pourtant, après 6 ans, je souhaitais relire le livre « La physique de la conscience » de Philippe Guillemant et Jocelin Morisson… et voilà que ceux-ci réalisent une réédition “illustrée et augmentée”  😊…. Rappelons-nous, le plus souvent possible, de faire confiance en “Sainte-Chronicité”… 😉.

La lecture de cette nouvelle version me semblait, initialement (les 3 premiers chapitres), beaucoup plus aisée. Était-ce parce que j’avais pris l’habitude de lire du Philippe Guillemant (**), ou parce l’écriture est plus aérée et subtilement illustrée ? Probablement les 2…. Toutefois, par la suite, les théories exposées par Philippe et Jocelin restent extrêmement complexes, et sont donc difficiles à expliciter sans tomber dans un texte sans structures ni fondements solides… donc, soyez persévérants afin d’aboutir à une compréhension globale, en vous accrochant à ce qui entrera en résonance en vous.

Mon commentaire : 

Si vous cherchez à découvrir et à comprendre les changements de paradigme qui animent notre civilisation actuelle, et plus particulièrement la physique, ce livre est pleinement fait pour vous. En effet, c’est un “ouvrage d’art” entre la physique matérialiste et la physique que je qualifierais de “supra-quantique”, voire de “spiritualiste”, parfaitement défini en « physique de la conscience ».

Même s’ils vont vraisemblablement être les lecteurs les plus nombreux, inutile d’être physicien, journaliste ou philosophe, pour prendre le temps de lire cet ouvrage. Toutefois, si vous êtes ouverts au monde de l’intuition et des synchronicités, vous avez déjà pris conscience que vous n’aviez pas besoin de savoir « comment ça marche » pour constater que tout cela est bien réel. Dans ce cas, et si vous éprouvez quelques difficultés à vous concentrer en lisant page après page (le sujet reste complexe), après avoir lu les 3 premiers chapitres, et les petites phrases en exergue de chaque chapitre, si vous le ressentez, allez directement à la page 164.

Toutefois, dans ces pages, vous auriez découvert des concepts importants tels que notre “univers à 10 dimensions” (et même 12), les 3 dimensions d’espace au niveau de la matière + le temps que nous connaissons, auxquelles on ajoute 3 dimensions d’espace au niveau psychique (le moi), et 3 dimensions d’espace au niveau spirituel (le Soi)….

Par ailleurs, je ne peux m’empêcher de vous livrer, ici, quelques citations :

. Toutes les petites phrases en exergue de chapitre sont réellement éveillantes.

. Page 43 : « Notre conscience crée notre réalité… une réalité objective que constitue l’espace-temps traversé, mais tout ce que l’on peut en dire et qu’elle est un champ d’information obéissant à des règles mathématiques précises et dont notre conscience extrait des perceptions pour les décomposer en espace et en temps. … ».

. Page 63 : « En 1982, Alain Aspect réalise une expérience fondatrice sur “le temps illusoire” : le principe de non-localité selon lequel deux objets distants peuvent être corrélés sans qu’aucun signal ne les relie, et celui de l’indéterminisme quantique selon lequel la mécanique ne permet pas de donner une évolution unique aux événements ». 

. Page 81 : « Ce qu’il faut retenir, afin de pouvoir poursuivre votre lecture, c’est qu’il faut remplacer le temps, l’espace, et la matière, par la vibration, l’information et l’énergie (v.i.e.) ».

. Page 96 « La seule chose que nous sachions vraiment sur la réalité et qu’il s’agit d’un champ d’information commun à toute conscience ».

. Page 111 : La double causalité… permet d’éclairer… les synchronicités…. « Nos intentions causent des effets dans le futur qui deviennent, à leur tour, les futures causes d’effets dans le présent ».

. Page 159 : « D’un point de vue purement mathématique, le libre arbitre se définit comme la capacité de choisir arbitrairement les conditions finales, parmi les choix rendus possibles dans les potentiels du vide quantique ».

. Page 165 : « Pour que des synchronicités aient lieu, la conscience doit donc ne pas se laisser piéger par la causalité (habitudes, conditionnements…) dans laquelle le moi l’achemine, afin que les potentiels choisis par le soi puissent se connecter au présent ».

. Page 169 : « La voie de l’intuition concerne le mental supérieur. Il s’agit de se connecter à lui en se mettant à l’écoute des informations mentales susceptibles de venir du soi. Ces informations peuvent survenir sous la forme de flash, d’idées lumineuses (« eurêka ! ») ou de synchronicités, un événement ou même un simple geste pouvant inspirer une idée ».

. Page 169 : « Celui qui a la foi ressent une connexion, mais ne sait pas pourquoi. Elle ne s’analyse pas mentalement, car il s’agit d’un ressenti dont la vérité est indiscutable. Cette sensation est transcendante et n’a strictement rien à voir avec une croyance, laquelle est exclusivement relative au mental.… Le véritable sens du mot « foi » n’est pas d’ordre de la croyance, mais plutôt celui d’une connaissance innée (du grec Pistis) entretenue par la confiance (du latin Fides) ».

. Page 182 : « Concernant “la loi de l’attraction” : « … le New Age conseil à ses adeptes de simplement penser à quelque chose qu’ils souhaitent obtenir en ne doutant pas, en se détachant du désir, comme si la chose était déjà accomplie ; cela ne marche pas si le doute et l’effort ont été négligés. L’effort est fondamental pour créer le champ des possibles, et le doute émerge naturellement de l’augmentation des choix que cela implique… »… «… installer le sourire intérieur (NDLR : Celui de “l’ange de Reims”)… un sourire qui sert de guide intérieur parce qu’il est authentique ».

. Page 190 : « La meilleure manière de mener sa vie et de tout faire pour favoriser l’évolution de son âme. Cela devrait être la plus forte motivation que puisse avoir un humain sur Terre ».

. Page 195 : « Dans cette évolution, l’amour est le moteur principal et doit être considéré comme l’énergie fondamentale de la création et de la conscience elle-même, la source de la joie qui nous comble lorsque nous sommes connectés à notre identité. La différence entre l’amour et l’énergie de la conscience émotionnelle serait que l’amour pur corresponde à une conscience libérée des contraintes matérielles ».

. Page 271, Philippe Guillemant et Jocelin Morisson nous décrivent encore les sujets qui paraissent, actuellement, des « anomalies scientifiques » telles que : l’évolution des espèces, les synchronicités, les guérisons spontanées, les expériences de mort imminente, le chamanisme, l’effet placebo (et nocebo), les perceptions extrasensorielles, les phénomènes parapsychologiques, la médiumnité, etc….

. Page 306 : « Ainsi, l’esprit, la connaissance et l’amour sont trois principes indissolublement liés à toute création, et sont, à ce titre, reliés aux trois dimensions de la conscience : l’esprit parce que la création a besoin d’une origine extérieure, l’amour parce que l’on crée ce que l’on aime, la connaissance parce que l’on a besoin de comprendre l’univers pour créer ».

. Et, en toute dernière page, 327 : « N‘oublions jamais que l’on ne crée pas son meilleur futur avec son mental, mais avec son cœur ».

…

(*) : “Cherchants” : Tout être humain qui fait un premier pas dans la quête du Soi…

(**) : Autres ouvrages du même auteur :

  .  « LA ROUTE DU TEMPS – Théorie de la double causalité »  – Éditions ‘’Le temps présent’’  JMG éditions – 2014.

  .  « LA PHYSIQUE DE LA CONSCIENCE» – avec Jocelin Morisson – Guy Tredaniel éditeur – 2015.

  .  « LE PIC DE L’ESPRIT – Une randonnée initiatique dans le territoire de la pensée » – Guy Trédaniel éditeur – 2017. .   « LE GRAND VIRAGE DE L’HUMANITÉ – De la déroute du transhumanisme à l’éveil de la conscience collective … »  – Guy Tredaniel éditeur – 05-2021