Le Gnosticisme

Son Origine – Son Histoire – Sa Doctrine Primitive
Auteur: Patrice Genty (T. Basilide), Michel Nicolas & Marcel Clavelle
Bibliothèque Chacornac – Paris 1931 Précédé de : T. Basilide, la Gnose et l’Église gnostique. Serge Caillet Éditions de la Tarente – Marseille – 2014 – 125 (123) pages ISBN : 2-916280-17-0 – EAN 9782916280172
Mots-clés: Ésotérisme
Cet ouvrage est la réédition d’un livre de 1931 additionnée d’une introduction contemporaine fort intéressante de Serge Caillet.
Celui-ci commence par définir le gnosticisme et les gnostiques qui posséderaient la science des choses divines qui s’oppose à une foi aveugle. Les véritables Gnostiques seraient donc des “connaissants” et non de simples “illuminés“.
Jésus aurait enseigné “la Très Sainte Gnose” : la connaissance véritable des trois mondes, divin, spirituel et matériel. Il aurait purifié, rectifié et perfectionné la Gnose antique…
« Des mouvements de la fin du XIXe siècle, telle “L’Église gnostique universelle”, ont pour but essentiel de restituer à l’humanité son unité religieuse primitive. Ces doctrines seraient parvenues jusqu’à nous par les cathares, les troubadours albigeois, les Templiers, les Rose-Croix, des illuminés et les Francs-Maçons… » . . .
L’ouvrage initial commence fort, dès sa préface de Marcel Clavelle :
« … un accroissement de connaissances et une plus parfaite compréhension de la Tradition Sacrée, car, ainsi que l’a écrit notre Maître, « Il n’y aura jamais trop de lumière répandue pour dissiper toutes les émanations du Satellite sombre »… ». On se croirait dans Star Wars…
La Gnose préexistait avant l’avènement du christianisme et, telle une religion, elle s’est approprié ses symboles pour leur apporter une signification ésotérique…
« Le Gnosticisme, considéré comme un système de métaphysique religieuse, roule tout entier sur ces deux questions : quelle est l’origine du mal et quel est le moyen de s’en délivrer ? »… Cela ressemble au questionnement bouddhique.
L’auteur, à la recherche des origines de la Gnose, nous emmène sur les traces des Esséniens, des Dosithani et des Couthani en Samarie, donc d’anciens israélites du royaume du Nord. Les Dosithani étaient au milieu des Samaritains, comme les Esséniens parmi les juifs, une société secrète professant une doctrine mystique adonnée à l’ascétisme et cultivant les arts théurgiques…
Pour conclure, je ne peux m’empêcher de vous citer une phrase étonnante :
« Le but social des Templiers était la formation d’une fédération d’États, une synarchie européenne, et ceci en accord avec certains peuples d’Asie, gardiens de la Tradition. »… En 1931…