Les Templiers et le Suaire du Christ

Auteur : Barbara Frale
Éditions Bayard –2011 (2009 pour l’édition italienne originale) – 348 (285) pages – ISBN : 978-2-227-48190-9
Mots-clés : Templiers
Commentaire personnel :
Pour bien comprendre cet ouvrage, il est une fois de plus utile de se remettre dans le contexte de l’époque. Peut-on admettre, en effet, qu’un homme, fût-il devenu Templier, garde en permanence une cordelette nouée autour de la taille, simplement parce que c’était écrit dans la Règle, mais aussi parce que cette ceinture avait été en contact avec la pierre du Saint-Sépulcre, et qu’il possédait donc certains pouvoirs mystiques… Par la suite, après la chute de Jérusalem, il a donc fallu trouver une autre relique de grande importance pour consacrer, de manière rituelle, cet attribut spirituel de tout nouveau Chevalier du Temple… Le Suaire du Christ était-il cet objet hors normes ? C’est ce que tente de démontrer notre doctoresse en histoire…
Commentaire public :
L’historienne Barbara Frale, spécialiste des procédures intentées contre les Templiers entre 1307 et 1314, nous entraîne dans une vertigineuse aventure. Elle commence par l’étude des dépositions faites à Poitiers devant le pape et ses cardinaux (également, secrètement, à Chinon du 17 au 20 août 1308…). En effet, ces sources sont nettement plus fiables que celles recueillies lors des interrogatoires musclés des soldats de Philippe le Bel ou des inquisiteurs de Bernardo Gui. Cela confirme que bon nombre de Templiers vénéraient une relique des plus sacrées qui pourrait bien être le Mandylion.
Parallèlement, elle retrace l’histoire du ‘’Suaire de Turin’’ dans un récit descriptif digne des ‘’Experts’’. Mais une période reste mystérieuse, entre 1204, le sac de Constantinople par les chrétiens de la IVe croisade, et 1353 où il réapparaît dans l’Aube, à Lirey, chez Geoffroy de Charny… Les Templiers le conservèrent-ils dans le plus grand secret afin de ne pas devoir désobéir à leur chef suprême, le pape, si celui-ci venait à réclamer un tel trésor ? Quoi qu’il en soit, des témoignages confirment la présence de « l’idole » au Temple de Paris de manière continue entre 1298 et 1307, mais s’agissait-il du même objet ? …
Pierre P.
Les Templiers et le Suaire du Christ
Auteur:
Barbara Frale
Éditions Bayard –2011 (2009 pour l’édition italienne originale) – 348 (285) pages – ISBN : 978-2-227-48190-9
Mots-clés:
Commentaire personnel :
Pour bien comprendre cet ouvrage, il est une fois de plus utile de se remettre dans le contexte de l’époque. Peut-on admettre, en effet, qu’un homme, fût-il devenu Templier, garde en permanence une cordelette nouée autour de la taille, simplement parce que c’était écrit dans la Règle, mais aussi parce que cette ceinture avait été en contact avec la pierre du Saint-Sépulcre, et qu’il possédait donc certains pouvoirs mystiques… Par la suite, après la chute de Jérusalem, il a donc fallu trouver une autre relique de grande importance pour consacrer, de manière rituelle, cet attribut spirituel de tout nouveau Chevalier du Temple… Le Suaire du Christ était-il cet objet hors normes ? C’est ce que tente de démontrer notre doctoresse en histoire…
Commentaire public :
L’historienne Barbara Frale, spécialiste des procédures intentées contre les Templiers entre 1307 et 1314, nous entraîne dans une vertigineuse aventure. Elle commence par l’étude des dépositions faites à Poitiers devant le pape et ses cardinaux (également, secrètement, à Chinon du 17 au 20 août 1308…). En effet, ces sources sont nettement plus fiables que celles recueillies lors des interrogatoires musclés des soldats de Philippe le Bel ou des inquisiteurs de Bernardo Gui. Cela confirme que bon nombre de Templiers vénéraient une relique des plus sacrées qui pourrait bien être le Mandylion.
Parallèlement, elle retrace l’histoire du ‘’Suaire de Turin’’ dans un récit descriptif digne des ‘’Experts’’. Mais une période reste mystérieuse, entre 1204, le sac de Constantinople par les chrétiens de la IVe croisade, et 1353 où il réapparaît dans l’Aube, à Lirey, chez Geoffroy de Charny… Les Templiers le conservèrent-ils dans le plus grand secret afin de ne pas devoir désobéir à leur chef suprême, le pape, si celui-ci venait à réclamer un tel trésor ? Quoi qu’il en soit, des témoignages confirment la présence de « l’idole » au Temple de Paris de manière continue entre 1298 et 1307, mais s’agissait-il du même objet ? …
Pierre P.