Mithra et le Mithriacisme

Auteur : Robert Turcan
Éd. : Les Belles Lettres – Coll. “Histoire” – 215 pages – ± 19 €
Mots-clés : Histoire
4e de couverture :
Dans le monde gréco-romain, Mithra n’est pas un dieu parmi d’autres, ni comme les autres. Venu d’ailleurs avec un lointain héritage indo-européen, il n’est pas lié à tel ou tel sanctuaire topique. On l’honore partout où un groupe de fidèles renouvelle en son nom le repas jadis partagé avec le Soleil sur la peau du taureau mis à mort pour abreuver la création : un culte à fortes connotations cosmiques et que différencient le rituel très particulier de ses initiations en même temps qu’une doctrine vitaliste du sacrifice et du salut.
Ce livre, qui intègre les recherches et les découvertes les plus récentes, expose, avec clarté et rigueur, le dossier complexe et fascinant des Mithriaca.
Ancien élève de l’École Normale Supérieure, ancien membre de l’École Française de Rome, membre de l’Institut, Robert Turcan, professeur émérite à la Sorbonne, a publié, tant en France qu’à l’étranger, de nombreux ouvrages qui font autorité sur l’Antiquité romaine. On lui doit notamment Héliogabale et le sacre du soleil, Mithras Platonicus, Religion romaine, L’Art romain dans l’histoire et, aux Belles Lettres, Vivre à la cour des Césars et Les Cultes orientaux dans le monde romain.
(4e de couverture)
Ce livre, uniquement destiné à ceux qui comptent parfaire leurs connaissances sur Mithra et le Mithriacisme, complète fort bien la lecture des “Sources souterraines de la franc-maçonnerie – Mithra et le tarot” de Charles Imbert (Cet auteur en conseille d’ailleurs la lecture). Relativement facile à lire (pour ce type d’ouvrage), l’auteur apporte un véritable éclairage sur cette religion/philosophie et ses probables rituels, à travers les vestiges archéologiques très riches en symboles. Il nous explique aussi les raisons de son déclin et de son interdiction officielle (391) dans le monde gréco-romain, au IVe siècle.
Pierre P.